Communiqué de presse

Communiqué de presse

Mise à jour concernant l’enquête de Kawartha Lakes

Numéro du dossier: 20-PFD-324   

Les autres communiqués de presse concernant le cas 20-PFD-324

L’UES enquête sur un incident mortel dans la ville de Kawartha Lakes
Mise à jour sur l’enquête de l’UES sur un incident mortel à Kawartha Lakes
Mise à jour : l’homme impliqué dans la fusillade de Kawartha Lakes a succombé à ses blessures
Déroulement de l’enquête de l’UES sur l’incident mortel dans la ville de Kawartha Lakes
Mise à jour : la preuve indique que les décès du père et de son fils à Kawartha Lakes résultaient de coups de feu tirés par la police
Mise à jour : enquête de Kawartha Lakes
Mise à jour sur une enquête concernant une affaire survenue à Kawartha Lakes
L’UES porte des accusations contre trois agents de police en lien avec la mort d’un enfant dans la ville de Kawartha Lakes

Mississauga (Ontario) (15 janvier 2021) ---
L’enquête de l’UES sur les circonstances d’un incident ayant entraîné la mort d’un jeune garçon d’un an et de son père de 33 ans se poursuit. Les deux ont été blessés par balle le 26 novembre 2020 dans la ville de Kawartha Lakes au cours d’une interaction entre le père et des agents de la Police provinciale de l’Ontario. Le décès du jeune enfant a été déclaré les lieux; le père a succombé à ses blessures près d’une semaine plus tard. 

Armes à feu

Deux fusils de police et un pistolet de police ont été saisis sur les lieux. Un pistolet a également été trouvé dans la camionnette où se trouvaient l’enfant et son père. Les quatre armes à feu et un certain nombre de douilles de cartouche sont au Centre des sciences judiciaires (CSJ) pour examen. 

La camionnette

Le CSJ a terminé son analyse initiale de la trajectoire des projectiles dans la camionnette et l’UES en attend le rapport. La camionnette a été récemment remise à l’UES, et les enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires de l’UES ont commencé une nouvelle recherche d’éléments de preuve. 

Autopsies

Une autopsie de l’enfant a été réalisée le 28 novembre 2020 et une autopsie du père le 4 décembre 2020. L’UES attend les rapports de ces autopsies. 

Entrevues

À ce jour, 18 agents témoins et 14 témoins civils ont été interrogés. Les trois agents impliqués — qui ont été désignés comme tels sur la base d’informations selon lesquelles chacun d’eux a fait feu au cours de l’incident — ne se sont pas encore mis à la disposition de l’UES pour participer à une entrevue. Les agents impliqués n’ont aucune obligation légale de s’entretenir avec l’UES, mais le peuvent s’ils le souhaitent.  

Naturellement, cette affaire soulève beaucoup d’intérêt et de questions parmi le public, y compris sur la façon dont l’enfant est mort et si ce sont les coups de feu du père ou ceux des agents de la Police provinciale qui ont causé sa mort. L’UES s’efforce de trouver une réponse à ces questions. Ce faisant, il est impératif de respecter strictement les meilleures pratiques d’enquête, y compris la séquence des divers examens médicolégaux dans le bon ordre.

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes une personne concernée par une enquête et avez besoin de soutien, veuillez appeler la ligne d’orientation générale du Programme de services aux personnes concernées au 1 877 641-1897 ou cliquer sur le lien suivant pour obtenir de plus amples renseignements : siu.on.ca/fr/apc.php

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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