Communiqué de presse

Une ancienne agente de la Police régionale de Peel fait face à des accusations en lien avec une fusillade à Mississauga

Numéro du dossier: 20-OFI-109   

Mississauga (Ontario) (16 juillet 2020) ---
Le directeur de l’Unité des enquêtes spéciales (UES), Joseph Martino, a des motifs raisonnables de croire qu’une ancienne agente de la Police régionale de Peel (PRP) a commis des infractions criminelles en lien avec une fusillade survenue en mai dernier. En conséquence, le directeur Martino a fait porter des accusations contre l’ancienne agente.  

L’enquête de l’UES a révélé que le 10 mai 2020, des agents de la PRP se sont rendus à une résidence du Ledbury Crescent, à Mississauga, en réponse à un appel pour violence familiale. Il y a eu une interaction entre les agents et l’homme, et une agente a fait feu. Chantelle Krupka, une femme de 34 ans, a été touchée. Elle a été transportée à l’hôpital pour y recevoir des soins.

À la suite de l’enquête de l’UES, l’ancienne agente de la PRP, Valerie Briffa, est confrontée aux accusations suivantes en vertu du Code criminel :
  • un chef d’accusation de négligence criminelle causant des lésions corporelles, en contravention de l’article 221;
  • un chef d’accusation d’agression armée, en contravention du paragraphe 267 (a); 
  • Un chef d’accusation d’usage négligeant d’une arme à feu, en contravention du paragraphe 86 (1). 

Mme Briffa a été arrêtée aujourd’hui dans les bureaux de l’UES, puis libérée sur la promesse de comparaître et un engagement lui interdisant de parler à des témoins ou d’être à leur proximité ainsi que d’avoir en sa possession des armes à feu ou d’autres armes. Elle est tenue de comparaître devant la Cour de justice de l’Ontario, au 7755, rue Hurontario, à Brampton, le 4 août 2020. 

L’affaire est maintenant devant les tribunaux. Par respect du droit de l’accusée à un procès équitable, l’UES ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire.  

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

Read this news release in English.