Communiqué de presse

La décharge d’une ARWEN par un agent de police à Sudbury était raisonnable et légale – l’UES clôt l’enquête

Numéro du dossier: 22-OFP-096   

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L’UES enquête sur la décharge d’une ARWEN par un agent de police sur un homme à Sudbury

Mississauga (Ontario) (29 juillet 2022) ---
Le directeur de l’Unité des enquêtes spéciales, Joseph Martino, n’a trouvé aucun motif raisonnable de croire qu’un agent du Service de police du Grand Sudbury a commis une infraction criminelle en lien avec la décharge d’une arme antiémeute ENfield (ARWEN) lors de l’arrestation d’un homme de 42 ans en mars dernier.
 
Dans l’après-midi du 31 mars 2022, des agents se sont rendus au domicile d’un homme en vue de l’arrêter pour voies de fait. L’homme a refusé de se présenter sans mandat et a commencé à menacer les agents à travers la porte verrouillée alors qu’ils lui répétaient de se rendre. D’autres agents sont arrivés en renfort, y compris des agents d’intervention tactique, et il a été décidé d’établir un périmètre autour de l’appartement du sous-sol et de tenter de négocier avec l’homme sa reddition pacifique. Lorsqu’ils ont reçu le mandat Feeney les autorisant à entrer de force dans l’appartement pour procéder à l’arrestation de l’homme, les agents ont brisé les fenêtres de la cuisine et du salon. Un des agents a ordonné à l’homme en criant dans l’appartement de sortir les mains en l’air. Quand l’homme refusé d’obtempérer, un autre agent a tiré des cartouches de gaz lacrymogène dans l’appartement par la fenêtre brisée de la cuisine. L’homme est allé dans sa chambre et est revenu dans le salon en tenant une hachette. Un agent armé d’un ARWEN a tiré deux fois sur lui. Peu après cette décharge de l’ARWEN, l’homme a lâché la hachette et s’est rendu. Il a été arrêté. Il n’a subi aucune blessure grave dans son interaction avec la police.

En l’absence de motif raisonnable de croire que l’agent qui a tiré avec l’ARWEN se soit comporté autrement que légalement à l’égard de l’homme, il n’y avait aucune raison de porter des accusations criminelles contre cet agent. Le dossier est donc clos.

Rapport complet du directeur (avec description de l’incident, éléments de preuve et analyse et décision du directeur) :

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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Kristy Denette, siu.media@ontario.ca
SIU Communications/Service des communications, UES