Communiqué de presse

L'UES rouvre une enquête sur le G20

Numéro du dossier: 10-TCI-119   

Mississauga (27 janvier 2011) --- L'Unité des enquêtes spéciales (UES) de l'Ontario a rouvert une enquête sur les blessures subies par un homme de 34 ans, alors qu'il était sous garde, lors des manifestations anti-G20 à Toronto.

Le 26 juin 2010, Joseph Thomson se trouvait aux alentours de la rue Queen Ouest et de l'avenue Spadina, pendant un rassemblement pour une manifestation contre le G20. Il s'est interposé pendant l'arrestation d'un ami. M. Thomson a été arrêté par la suite. À un moment donné pendant son arrestation, il a été frappé au visage par un agent de police. Le coup lui a fracturé le nez. Il a été transporté au Toronto East General Hospital, où il a été traité puis relâché.

L'UES a mené une enquête. Huit agents témoins ont été interrogés. L'agent impliqué a refusé d'être interrogé. Le 25 novembre 2010, l'enquête a été close. Le directeur Ian Scott a déclaré : « Je ne pense pas qu'il y ait des preuves suffisantes pour conclure que l'agent impliqué a utilisé une force excessive. »

Après avoir visionné des images vidéo de l'incident et examiné quelques photographies prises, le directeur Ian Scott a rouvert l'enquête. Les enquêteurs de l'UES essaient maintenant d'identifier des témoins additionnels qui pourraient avoir assisté à l'arrestation de M. Thomson et seraient susceptibles de fournir à l'UES des renseignements supplémentaires.

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes une personne concernée par une enquête et avez besoin de soutien, veuillez appeler la ligne d’orientation générale du Programme de services aux personnes concernées au 1 877 641-1897 ou cliquer sur le lien suivant pour obtenir de plus amples renseignements : siu.on.ca/fr/apc.php

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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SIU Communications/Service des communications, UES