Communiqué de presse

Aucune accusation à porter en lien avec la chute d’un homme du pont de l’avenue Central à Fort Erie

Numéro du dossier: 19-OCI-289   

Mississauga (Ontario) (29 juillet 2020) ---
Dans la matinée du 30 novembre 2019, un employé de la Peace Bridge Authority a contacté la police pour signaler qu’un homme semblait avoir l’intention de sauter du pont de l’avenue Central, à Fort Erie. Des agents du Service de police régional de Niagara (SPRN) se sont rendus sur les lieux et ont parlé à l’homme de 28 ans. Convaincus qu’il ne constituait pas une menace pour lui-même ni pour n’importe qui d’autre, les agents ont regardé l’homme s’éloigner avant de remonter dans leur voiture et de repartir. Plus tard dans la matinée, le même employé a appelé la police pour signaler que l’homme avait enjambé le garde-corps et était resté suspendu à celui-ci pendant un certain temps avant de remonter sur le pont. Les agents sont venus sur les lieux pour vérifier le bien-être de l’homme. Alors qu’un des agents sortait de son véhicule, l’homme a couru vers le centre du pont et a sauté la tête la première par-dessus le garde-corps du pont. Malgré l’effort de l’agent de le retenir, l’homme est tombé sur un remblai environ cinq mètres plus bas. Les deux agents sont allés à l’endroit où l’homme était tombé et l’ont réconforté en attendant l’arrivée des services médicaux d’urgence. À l’hôpital, l’homme a été soigné pour des fractures du bassin, d’une côte et du fémur. Le directeur de l’Unité des enquêtes spéciales, Joseph Martino, a conclu qu’il n’y avait aucun motif raisonnable de croire qu’un agent du SPRN ait commis une infraction criminelle au regard des blessures de l’homme.

Rapport complet du directeur (avec description de l’incident, éléments de preuve et analyse et décision du directeur) :https://www.siu.on.ca/fr/directors_reports.php

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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