Communiqué de presse
L’UES met fin à une enquête à Simcoe : l’homme en question s’est blessé en frappant le mur de sa cellule
Numéro du dossier: 19-PCI-055
Tony Loparco, alors directeur de l’Unité des enquêtes spéciales, a mis fin à une enquête sur la blessure grave subie par un homme de 44 ans le mois dernier, alors qu’il était sous garde dans une cellule de la Police provinciale de l’Ontario.
Le jeudi 14 mars 2019, des agents de la Police provinciale se sont rendus dans un grand magasin, à Simcoe, en réponse à un appel signalant un vol à l’étalage. Ils ont arrêté un homme et l’ont conduit au poste de Simcoe de la Police provinciale où on l’a placé dans une cellule. Pendant qu’il était dans la cellule, l’homme a donné des coups de poing de la main droite dans le mur. Le lendemain matin, comme il se plaignait d’une blessure à la main droite, on l’a conduit à l’hôpital où on lui a diagnostiqué une fracture.
Le directeur de l’UES de l’époque, Tony Loparco, a déclaré : « Cet homme s’est infligé lui-même sa blessure et cela n’avait rien à voir avec la conduite des policiers. J’ai donc mis fin à l’enquête sur cet incident. »
L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :
- considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
- selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
- rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.