Communiqué de presse

Accusations portées contre un agent du Service de police de St. Thomas

Numéro du dossier: 17-OSA-247   

Mississauga (Ontario) (5 octobre 2017) ---
Le directeur de l’Unité des enquêtes spéciales, Tony Loparco, a fait déposer des chefs d’accusation contre un agent du Service de police de St. Thomas (SPST) en rapport avec des incidents qui seraient survenus entre janvier 2016 et janvier 2017.

Le vendredi 8 septembre 2017, le service de police a avisé l’UES qu’un agent du SPST avait fait l’objet de plaintes pour incidents d’ordre sexuel. Selon les allégations, une jeune femme aurait été victime d’agressions sexuelles entre janvier 2016 et janvier 2017. L’UES a invoqué son mandat.  

À la suite de l’enquête de l’UES, l’agent Garry Christiansen est confronté aux accusations suivantes en vertu du Code criminel :
un chef d’accusation d’agression sexuelle, en contravention de l’article 271; 
un chef d’accusation de contacts sexuels, en contravention de l’article 151; 
un chef d’accusation d’incitation à des contacts sexuels, en contravention de l’article 152; 
un chef d’accusation d’exploitation sexuelle, en contravention du paragraphe 153(1.1); et 
un chef d’accusation de voies de fait en contravention de l’article 266. 

L’agent Christiansen a été arrêté aujourd’hui par des membres de l’UES, puis libéré sous plusieurs conditions, dont celle de s’abstenir de communiquer directement ou indirectement avec la plaignante. L’agent est tenu de comparaître le 17 octobre 2017 devant la Cour de justice de l’Ontario, au 4, rue Wellington, à St. Thomas.

L’affaire est maintenant devant les tribunaux. Par respect du droit de l’accusé à un procès équitable, l’UES ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire.  

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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