Communiqué de presse

L’UES conclut qu’aucun policier n’est responsable d’un incendie qui a tué deux membres d’une famille

Numéro du dossier: 15-OCD-142   

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L’UES enquête sur des décès survenus à Vineland

Mississauga (12 janvier 2016) ---
À la suite d’une enquête menée par l’Unité des enquêtes spéciales (UES) de l’Ontario sur la mort d’une femme et de son fils lors d’un incendie survenu dans une maison de la région de Vineland, le directeur de l’UES a conclu qu’il n’y a pas de motifs raisonnables de croire qu’un agent de police pourrait avoir commis une infraction criminelle.  

L’UES avait chargé trois enquêteurs et deux enquêteurs spécialistes des sciences judiciaires d’enquêter sur les circonstances de ces décès. L’enquête de l’UES a révélé ce qui suit :
 
  • Juste avant 20 h 30, le 5 juillet 2015, deux agents de la Police régionale de Niagara se sont rendus à une maison sur la rue Epp, à Vineland, en réponse à un appel pour violence familiale.
  • À leur arrivée sur les lieux, les agents ont immédiatement entendu des cris à l’intérieur de la maison. 
  • Lorsqu’ils sont entrés, les agents ont vu un homme de 50 ans, debout dans la salle de séjour, à côté de sa mère, âgée de 73 ans, qui était dans un fauteuil roulant.
  • Dans les quelques secondes qui ont suivi, l’homme a mis le feu à l’essence qu’il avait déversé dans la pièce.
  • Le premier agent a tenté de secourir la femme, mais il a glissé et est tombé au sol; ses vêtements ont pris feu.
  • Les agents ont réussi à s’échapper à la maison en feu et à éteindre les vêtements en flammes du premier agent. 
  • L’homme et la femme sont tous les deux morts à la suite de l’inhalation de quantité importante de fumée et d’intoxication au monoxyde de carbone.
  • L’agent dont les vêtements ont pris feu a été hospitalisé avec de graves brûlures.


Le directeur Loparco a déclaré : « Aucun des deux agents n’est responsable de quelque manière que ce soit de l’incendie qui a coûté la vie à la femme et son fils. Il est également évident que les agents n’ont pas eu la possibilité d’intervenir pour empêcher cet acte destructeur. Ils ne savaient pas qu’ils entraient dans une situation extrêmement dangereuse et avaient à peine mis le pied à l’intérieur de la maison quand l’homme, qui se trouvait à quelques pieds d’eux, a mis le feu.  

En dernière analyse, l’homme est le seul à blâmer pour sa propre mort et celle de sa mère, ainsi que pour les blessures des policiers, en particulier les blessures permanentes qu’a subies le premier policier à la suite de sa tentative héroïque de sauver la femme. »

L'UES est un organisme gouvernemental indépendant qui enquête sur la conduite d'agents (agents de police, agents spéciaux de la Commission des parcs du Niagara et agents de la paix du Service de sécurité de l'Assemblée législative) qui pourrait avoir entraîné un décès, une blessure grave, une agression sexuelle ou la décharge d'une arme à feu contre une personne. Toutes les enquêtes sont menées par des enquêteurs de l'UES qui sont des civils. En vertu de la Loi sur l'Unité des enquêtes spéciales, le directeur de l'UES doit :

  • considérer si un agent a commis une infraction criminelle en lien avec l'incident faisant l'objet de l'enquête;
  • selon le dossier de preuve, faire porter une accusation criminelle contre l'agent, s'il existe des motifs de le faire, ou clôre le dossier sans faire porter d'accusations;
  • rendre compte publiquement des résultats de ses enquêtes.

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